Uniquely exciting, this young group with very uninhibited writing and playing continues the jazz tradition in its originality, it’s refreshing to hear.

With the same verve of Bruce Lundval’s Blue Note stable of the Sixties. They entered the studio and went for it. Maximum two takes!

A challenge such as this is a rarity in our times. Only, adding to the spontaneity of the session. Great excitement!

As in all great wines taste will tell. After sampling these complex musical Bordeaux’s, I raise my chapeau to this fine young vigorous team that excels in all that is swinging.
So drink of there brimming musical cauldron of plenty

My cup runneth over.
Enjoy!
Vic Vogel

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Boris Vian, grand amateur de jazz, écrivain et pourfendeur de mythes avait pour habitude de dire : « L’art futur bouillonne dans la marmite ». En ces temps plus où moins complexe ou certaines Cassandres annoncent la mort du disque et surtout du jazz, une fois de plus, il fait bon de se frotter aux inventions du No Name Jazz Sextet.
Bien connu des Montréalais, ces six jeunes musiciens ont fourni de solides prestations au Festival de jazz et après leur premier disque éponyme, la presse jazzistique et généraliste leur réserva un très bon accueil. En 2004, le travail commença à porter fruit puisque le No Name se retrouva en nomination à l’ADISQ, ainsi qu’au Prix Opus ; une réussite en soi.
À la manière des corsaires de l’écurie Blue Note, période années 60, Aron Doyle, trompette, Alexandre Côté, sax alto, Roberto Murray, sax ténor, Vincent Réhel, orgue Hammond, Frédéric Grenier, contrebasse et Ugo Di Vito, batterie sont entrés pour un marathon sans avoir à faire plusieurs prises. Ce défi qui n’a plus cours de nos jours rend ce nouvel opus Plonger encore plus excitant.

Conjuguant ; passé, présent et futur, ils font revivre l’atmosphère si particulière des enregistrements Live avec tout ce que cela comporte d’éléments de surprises, courses « chase » entre saxophones et trompette soutenus, rappelons-le par un organiste dont les racines se trouvent chez les regrettés Jimmy Smith/ Larry Young.
Comme tout est bon à consommer, y compris pour certaines séances d’échantillonnage,. nous levons notre chapeau à cette fine équipe pour qui joie de vivre se conjugue avec un swing tonifiant et particulièrement décapant. Plaisir garanti !

Christophe Rodriguez, Chroniqueur au Journal de Montréal et Ici Montréal